Ma première impression en écoutant ce morceau peut paraître très surprenante, mais j'y vois le printemps qui éclos, et une vieille dame qui lance une dernière lamentation, car elle sait que chez elle, le printemps (=la renaissance) n'apparaitra plus. Je n'y vois pas quelque chose de tragique, mais quelque chose qui va et vien selon la Nature et la mortalité de toute chose. Cette impression parait grâce à une mélodie simple mais construite, et qui garde une régularité donnée par les blanches (ou les "pauses" si vous préférez). Les triolets ont leur place dans cette mélodie, ce qui apporte ce côté un peu "vif", dans le sens où ils enlèvent du morceau ce qui aurait pu être morne et lourd. Si je m'en tiens au titre, "Les Pleurs", je ne vois pas les pleurs donnés à un mort, mais des pleurs ni triste, ni heureux, qui recouvre toute une vie, qui touche à présent à sa fin, au moment où tout renaît.
Voilà pour mes impression, aussi surprenant puissent-ils être!