Écrivons ensemble.

Voilà, j'avoue beaucoup aimer les "jeux collectifs des forums" comme le jeu des mots par exemple, j'en lance donc un nouveau, qui, je trouve, est plutôt adapté à la philosophie du forum... Le principe, c'est d'écrire une histoire ensemble... L'un écrit un paragraphe, ou une phrase, selon son inspiration, et l'autre continue, et ainsi de suite...

Je vous laisse l'honneur de commencer. =)

Rocco avait le front appuyé contre le fenêtre. Il regardait les gouttes d'eau couler le long de la vitre. Une mauvaise journée se terminait pour lui. Cette fois, c'était sûr, plus jamais il ne remettra les pieds dans son lycée.

(pourquoi Rocco ? Oo Sinon, c'est une trop cool idée )

Il aurait aimé repartir en arrière. Recommencer. Ou avoir réfléchi... pour une fois. Mais non. Trop tard. Plus choix, c'était ainsi, , et pas autrement. Il aurait voulu hurler qu'il n'y était pour rien que les choses étaient arrivées toutes seules, mais il voulait cesser de se mentir. Tout était sa faute. Tout venait de lui.

Ses mains glissaient le long de la vitre, dessinant dans la buée des traces de griffures, comme celles qui ornaient ses bras d'une pâleur mortelle... Sur sa joue, ses larmes imitaient les gouttes qui ruisselaient contre la fenêtre... Il avait envie d'hurler, de casser la vitre, peut-être... Oui, il allait casser la vitre, et puis sauter dans le vide... 10 étages... Une belle grosse chute... Il mourrait sur le coup et n'aurait plus à supporter ce dilemme qui lui détruisait la vie...

Oui mais non. Il ne pourrait évidemment jamais se rattraper, mais il fallait qu'il assume, et même si l'idée de son corps écrasé contre le sol était plus attirante que celle de sortir de cette salle pour oser rentrer chez lui et faire comme rien de tout cela n'était arrivé, il devait assumer. L'ultime preuve de courage dont il pourrait faire preuve que seul son coeur verrait.

Il sortit, il fallait qu'il se dépêche.

Incapable de penser à autre chose, il entendit dans ses oreilles comme un bourdonnement, un mélange de cris, de rires, de paroles... ses paroles.. Dans son nez, des odeurs, son parfum, et sous ses paupières, sa silhouette.

Vite. juste rentrer chez soi et ne plus jamais revenir. Il n'aurait peut être pas d'ennuis.
"Je ne dirai rien", c'étaient ses mots.

Sur le chemin, il croisa une voiture de police. "C'est moi, il vienne me chercher, moi!", se répéta-t'il, sans fin, comme dans un rêve. Et si... et si tout cela n'était qu'un rêve? Non, non, impossible. Les cris résonnaient trop fort en lui pour que cela fut un simple cauchemar.
Rocco accéléra encore le rythme, il sentait le sang dans sa gorge, son coeur battait à tout rompre, il accélérait, accélérait, accélérait, jusqu'à ce que ses jambes ne le supportent plus.

Il était là, étendu sur le trottoir, à quelque pas de chez lui. Il tremblait de tous ses membres. La sueur coulait le long de ses tempes, et tout son corps se crispa. D'un coup, il relâcha la pression, et hurla. Au loin, il lui semblait entendre les rugissements d'ambulances. "C'est un rêve, murmura t'il, un simple rêve, c'est le vent que j'entends, le vent, comme lorsque je dormais chez papa quand j'étais enfant, et que le ciel soufflait dans le chêne du jardin".

Il sombrait doucement dans une sorte de léthargie. Mais jamais il n'aura eu le temps de tout arrêter, là, à deux pas de sa maison. Cinq ambulances tournèrent au feu à droite, et se lançaient maintenant dans la rue où se trouvait Rocco. Il se roula sur le côté gauche de son corps, tout son poids appuyé sur son bras, et il pleura. Il pleura comme la pluie qui tombe après des jours d'été sans eau. Devait-il rester là, devait-il rentrer chez lui, devait-il aller là-bas... Il devait y aller, il devait aller là où les coups étaient tombés, là où les coups ont tué, là où il a ordonné....

Dans le noir, il courait aussi vite que ses jambes le pouvaient. Et tout bas, il se disait "Meurtrier, Meurtrier, Meurtrier, Meurtrier..."

Tout d'un coup, il la croisa. C'était comme si le soleil s'était rallumé, là, comme ça, même s'il allait s'éteindre quand elle apprendrait..

Pour lui c'était donc la fin. Il fallait lui dire.
Elle lui sourit, lui demanda ce qui lui arrivait.

- Ne rentre pas chez toi !

Elle lui demanda pourquoi. Il lui répondit qu'il s'y était passé des choses.. Qu'il ne fallait pas qu'elle voit. Elle lui demanda s'il avait encore fumé avec son frère. Elle était déçue.

- Oui mais là c'est sérieux, c'est vrai ! Je n'invente rien. C'est pas ce qu'on a fumé. Enfin un peu. Je regrette, je te jure, pardonne moi, je sais que je ne mérite plus rien !

Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi tu pleures, Rocco ? Et pourquoi tu cries ?

- Ecoute.. J'étais chez toi. Je faisais un peu la fête avec ton frère hier, tu sais.. Je ne me suis rendu compte que ce matin de ce que j'avais fait.. Pardonne moi, vraiment.

Mais quoi ?!

- J'ai tué Bunny, ton lapin. Avec une hache.

(si vous m'autorisez à mettre la fin, pour qu'on en recommence un, alors FIN, sinon, continuez ^^)

J'aime bien cette fin. =)

C'est original! C'est une bonne idée, parce que moi, j'étais partie pour te refaire une remixe de Paranoïde Park, mais j'avais pas plus envie que ça... pas très marrant...
Alors que là, on peut dire qu'on a maintenu une "tension dramatique" avec une chute absolument géniale! Je t'aime, Lou

Je me sentais inspirée

Je voyais le paranoïd Park venir à grand pas aussi.; ALors bah voilà ^^

JE vous laisse commencer la suivante, moi je suis nulle en débuts ^^

Hum, je vais être inspiré.

Le ciel. Était bleue la mer. Le ciel donc, dardait de ses gros rayons rouges l'arrière train de la Terre.
À quelques pas de là, J. se disait qu'il écrivait vraiment de la merde, que se prendre pour un artiste en mêlant Vian et Prévert ne donnerait rien, qu'il avait besoin de fric, et que sa chaussure droite aurait bien besoin d'être toilettée. Ah non, pas de Vian. La chaussure était donc propre et hors de son esprit, ce dont nous déduisons qu'il avait sale caractère. Derrière lui, J. relevait le courrier qui était tombé, enfin, tombé, façon de dire que la pluie avait gondolé des enveloppes sorties de la besace d'un imprudent facteur, chargeant d'eau les lourdes fibres du bois qui gonflées formaient à présent un papier mou est délavé, à l'inverse des chaussure qui n'ont, rappelons, pas besoin d'être lavé.. Tout à ses pensées, il n'entendit pas rentrer J., de qui, par une astuce quelconque dont les ficelles seraient bien trop grosses pour un esprit aussi avisé que le tienn nous passerons à J, puis à J pour finir par L. En effet, K est décédé l'année dernière, non non, ne sois pas désolé, tu n'y peux rien, c'est la vie. La vie donc, suivait son cour bien paisiblement. Et je ne mens pas.