Le Théâtre des Arts
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 Mary Stuart

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Lys
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Lys


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MessageSujet: Mary Stuart   Mary Stuart I_icon_minitimeVen 20 Avr - 8:52


I. L’œuvre littéraire ou le support



Mary Stuart est une pièce de théâtre écrite en 1800 par Friedrich von
Schiller (1759-1805), un dramaturge, poète et historien contemporain de
Goethe. Ses ouvres s’inscrivent dans le romantisme et, plus exactement,
dans un mouvement d’influence au romantisme nommé Sturm und Drang.
Certaines de ses œuvres s’inscrivent cependant dans une écriture
classique. Pour Schiller, le théâtre est une sorte « d’éducation » pour
le spectateur-citoyen, et il l’employa beaucoup sur des thèmes
politiques, sociaux et religieux.
Souvent, l’écriture de Schiller se
partage entre le théâtre classique (Racine par exemple) et le théâtre
élisabéthain (Shakespeare par exemple), c’est-à-dire qu’il ajoute une
certaine liberté dans une composition symétrique (=cinq actes avec un
point culminant au troisième acte).
Dans sa tragédie Mary Stuart,
Schiller recrée un modèle en cinq actes, qui tournent autour d’Elizabeth
et de Mary. Pour écrire cette pièce, il s’inspira de faits réels, à
savoir l’histoire de deux rivales, Elizabeth Ière et Mary Stuart, au
XVIème siècle en Angleterre. Il inventa des personnages tels Mortimer,
qui suivra Mary dans la mort, et des scènes, comme la rencontre entre
les deux reines qui n’a en fait jamais eu lieu.

Les
représentations faites en ce moment-même sont issues de la mise en scène
de Stuart Seide et de la traduction d’Eberhard Spreng.

Cette
tragédie se déroule historiquement au XIVème siècle en Angleterre. C’est
l’histoire de deux reines, Mary Stuart et Elizabeth Ière, que la
religion et le trône opposent et confrontent. C’est donc un combat entre
deus femmes, soutenues ou trahies par des hommes, dont le fil directeur
est le salut ou non de Mary Stuart.





II. La représentation





C’est au Théâtre du Nord, à Lille, en janvier 2009 que Stuart Seide, le
metteur en scène, créa Mary Stuart, avec l’aide du traducteur Eberhard
Spreng, un critique dramatique de la radio allemande.
Stuart Seide
est né à New York en 1970. Il est le fondateur de l’Ecole
Professionnelle Supérieur d’Art Dramatique au Nord-Pas-de-Calais. Il
monta quarante-deux pièces, et est également traducteur.
En tant que
metteur en scène de Mary Stuart, il est accompagné de Nora Granovsky
comme assistante et de Phillipe Marioge comme scènographe. Les lumières
et le son, qui tiennent une place importante, sont respectivement gérés
par Jean-Pascal Pracht et Marc Bretonnière.
Seide et Spreng ont pris
l’initiative de couper des scènes apparaissant dans l’œuvre de Schiller,
et de mettre des scènes en simultanéité plutôt que des les faire
suivre, comme elles apparaissent normalement. Ainsi, l’opposition entre
deux partis est renforcée.

C’est dans la salle Bernard-Marie
Koltès que la représentation a lieu. Ainsi, par cette architecture à
l’italienne, on note la présence des espaces dits « orchestre » et «
paradis », ainsi qu’une scène en hauteur, dotée d’un nez de scène. Cette
architecture renforce le quatrième mur, d’autant plus que le public est
exclu de la scénographie, bien qu’à la fin, un comédien se rende dans
l’orchestre. On a donc un rapport frontal entre le public et l’espace
scénique.

Dans cette mise en scène, presque toute la scène est
utilisée : il n’y a que le nez de scène qui reste inoccupé. Côtés cours
et jardin, se trouvent des planchent en bois noir surélevées. Entre
elles, il y a ces mêmes planches, mais plus basses. Cela recouvre tout
le centre de la scène durant la première partie. Vers le milieu du
spectacle, les planches les plus basses disparaissent presque
entièrement, laissant paraître un espace recouvert de terre.



Derrière
ces planches se trouvent de grands pans en bois, construits de planches
en bois noires horizontales côtés cours et jardin, et verticales au
centre. Elles peuvent faire toute la hauteur de la scène. Il y a
également un jeu mécanique qui les fait bouger de gauche à droite ou de
bas en haut.
Enfin, lorsque les pans sont mis de côté, un écran,
recouvrant les deux tiers du mur au lointain, apparaît. Il projette un
semblable de ciel nuageux, qui s’obscurcit au fil de la pièce.
Ces
pans en bois mettent en évidence trois scènes : l’une fermée (le palais
ou la prison), une autre ouverte (liberté) et une dernière entre les
deux autres (le chaos).
L’obscurcissement est renforcé par
l’éclairage. La lumière, venant sans doute de projecteurs accrochés aux
cintres, fixe l’endroit où le jeu se déroule, mais rarement toute la
scène. Cette lumière est souvent neutre, mais s’obscurcit à certains
moments, comme lorsque l’arrêt de mort de Mary Stuart est signé. Vers ce
même moment, il y a des rayons lumineux qui traversent les pans
verticaux, donnant ainsi un aspect à la fois lugubre et religieux à la
scène.
C’est donc une lumière qui évolue en fonction des événements
et non en fonction du temps. En effet, il n’y a pas vraiment de notions
de temps, et la durée réelle de la représentation n’a pas de lien avec
la durée de la fable, qui doit se dérouler en quelques jours seulement.
Mais la scénographie ne permet pas de le faire comprendre. Le rythme de
la pièce se divise en trois parties : la première est plutôt régulière
et assez calme. Dans une deuxième partie, le rythme s’accélère, et chute
d’un coup dans une troisième partie. Ce rythme est menée pas les
dialogues et la musique. Il n’y a pas de retour en arrière, mais une
fragmentation au début et à la fin de la pièce, ce qui correspond au
choix de Stuart Seide de mettre deux scènes en simultanéité.

Les objets scéniques eux-mêmes d’ailleurs, ne représentent pas de retour en arrière, mais une évolution.
En
effet, les objets font pleinement partis de la mise en scène, et ne
pourraient être absents. Ils détiennent une place très visible et
centrale, notamment les chaises. Elles changent constamment de place ou
de sens, reflétant ainsi l’’évolution de la pièce. Si l’on regarde le
Schéma 1, on remarque qu’elles sont alignées, sans désordre. Le Schéma 2
les représente en cercle, comme pour évoquer un échange de paroles.
Mais au Schéma 3, chaque chaise a une position différente donnant ainsi
un sentiment de désordre, jusqu’au Schéma 4 qui évoque une destruction
menée progressivement. Les chaises sont donc une représentation scénique
de la progression et de l’état de la pièce et de son texte.
On
notera également la présence d’un jeu d’échec pendant un certain temps
sur scène. Il est composé de trois pions blancs et de trois pions noirs.
Il représente peut-être un combat d’égal en égal, mais avec différentes
armes, puisque les pions sont différents selon leur couleur.
Ensuite,
on peut voir un symbole de pouvoir : un pupitre, en fin de pièce, posé
dans le lointain. Généralement, c’est un chef d’orchestre qui y dépose
ses partitions afin de diriger un orchestre. Ici, on y dépose une plaque
rouge, en plastique rigide et lisse, qui est en fait l’arrêt de mort de
Mary Stuart. Ainsi, cette plaque est mise en valeur et devient un
centre d’attention, sachant que, tout comme une partition guide un
orchestre, elle guidera le destin de Mary Stuart.
Il y a également
d’autres objets comme une couronne ornée de fleurs de lys, symbole de la
royauté française, qui avait autrefois appartenu à Mary Stuart. On voit
également des médaillons représentant l’Angleterre et donc Elizabeth
Ière, une arme à feu plutôt moderne avec laquelle Mortimer se suicidera,
des lettres de correspondance qui sont le fruit de quelques complots et
trahisons.

Tous ce dispositif scénique est accompagné de sons
et de musique. Les sons sont lourds et la musique lugubre, allant de
pair avec le dispositif et surtout le jeu, ou les moments décisifs de la
pièce, comme lorsque Mary Stuart marche vers la mort.



Les acteurs en eux-mêmes et leur costume se différencient bien les uns aux autres.
Mary
Stuart est jouée pas Marie Vialle. Cette comédienne plutôt jeune est
grande et a de longs cheveux bruns. Sa voix sait atteindre le public.
Elle a des gestes lents qui traduisent une certaine noblesse, sauf au
moment où a lieu la rencontre entre les deux reines. Elle porte une
robe, des collants et des chaussures noirs, un pull bleu, un veste beige
pour symboliser qu’elle sort ou bien une sorte de peignoir blanc à
motifs verts lorsqu’elle rencontre des personnes importantes. Marie
Vialle est accompagnée de Caroline Mounier dans le rôle de la nourrice
de Mary Stuart, Anna Kennedy. Elle porte une simple robe grise et brune.
La rivale de Mary Stuart, Elizabeth Ière est interprétée par Cécile
Garcia Fogel. Elle parait grande et imposante et son jeu noble et lent
fait ressortir une certaine indécision. Au début et à la fin de la
pièce, elle porte un long manteau rouge. En dehors de cela, elle porte
un tailleur rouge, ou bien un pantalon et une veste grise lors de la
scène de la rencontre. Ce vêtement, généralement vu comme masculin,
pourrait représenter la femme dans un statut qui se voulait autrefois
masculin. Cécile Garcia Fogel est dotée d’une voix profonde et grave,
mais qui pourtant, s’entend parfaitement dans toute la salle.
Bernard Ferreira joue le rôle d’un valet proche d’Elizabeth. Il a comme particularité de boiter à la jambe gauche.
Sébastien
Amblard, dans le rôle de Mortimer, semble être un jeune comédien. Il a
des déplacements rapides et nets, tout comme sa manière de parler, ce
qui donne de l’affirmation dans ses propos.
Pierre Barrat est un
acteur âgé qui joue le rôle de Shrewsberry, un conseiller, semble-t-il,
royal. Il porte un costume noir et brun, et a un jeu persuasif et fort.
Dans
le rôle de Lord Burleigh apparait Julien Roy. Ce comédien semble assez
charismatique, comme le veut son rôle. Il a des cheveux gris et une
moustache, et porte un costume noir. Il ressemble au prototype du riche
Anglais vers la fin du XIXème et début du XXème siècle. Il fait peu de
gestes, mais ces derniers sont précis. Son jeu est retenu, donnant ainsi
de la gravité à son personnage.
Stanislas Stanic détient deux
rôles. D’abord celui du Comte de l’Aubespine, un ambassadeur français.
Il est le seul à être vêtu de vêtement d’époque (à savoir du
XVIII-XIXème siècle). Il est le seul à avoir un maquillage apparent ; de
la poudre blanche sur le visage. Il a des cheveux gris hérissés. Ainsi,
il se différencie clairement des autres comédiens. Son deuxième rôle,
Melville, est plus sobre. Dans son premier rôle, Stanislas Stanic
apparaît comme un comédien qui a des gestes nobles. Dans son second
rôle, il a un jeu plus chaleureux. C’est dans ce rôle que le comédien
descend dans l’orchestre, et, tout en prononçant sont texte, fait le
tour de cet espace.
Enfin, Vincent Winterhalter, dans le rôle de
Leicester. Il a un jeu varié qui s’adapte à la situation de son
personnage. Ainsi, il a une voix qui ne semble pas toujours sûre d’elle,
soit à l’image du personnage qui doit avoir deux jeux : l’un pour
Elizabeth, l’autre pour Mary Stuart.

Il y a en tout dix
comédiens. Leurs costumes reflètent trois époques. Certains manteaux
correspondent à l’époque de la fable (XVIème siècle); le costume de
Stanislas Stanic correspond à l’époque de l’écriture de la pièce
(XVIIIème-XIXème siècles) ; les costumes des autres comédiens
correspondent à l’époque de la représentation (ici, plutôt le XXème
siècle).
Ces comédiens ont un jeu qui ne cherche pas à exagérer le
statut d’une personne, ce qui appui le côté tragique de la pièce. On y
voit cependant les rapports entre rang social et personnages, ce qui
influence le jeu de chaque acteur.
Il y a sans cesse un rapport
acteur/groupe, c’est-à-dire que l’acteur prend vie grâce à l’autre. Le
rapport personne/personnage reste en lui-même très individuel, mais il
se construit en faite grâce au rapport acteur/groupe. En outre, cette
pièce très réaliste favorise le rapport texte/corps.






III. Commentaire personnel





D’après mon opinion, cette pièce est dotée d’un aspect très réel, créé
non seulement pas un texte qui donne à réfléchir, mais aussi pas un jeu
d’acteur qui attire particulièrement l’intérêt du spectateur. Je trouve
que Pierre Barrat à un jeu émouvant, qui fait ressortir toute l’humanité
qui habite le personnage qu’est Shrewsbury, surtout grâce à sa voix.
Cécile Garcia Fogel reflète tout à fait l’image que l’on pourrait avoir
d’Elizabeth Ière. J’ai trouvé sa voix assez impressionnante et son ton
juste, ce qui allait de paire avec son rôle. Ensuite, la mise en scène
et la machinerie sont choisis judicieusement. En effet, les pans en
bois, en plus d’avoir une représentation directe comme par exemple, une
prison, m’ont donnée une représentation des limites de la conscience
humaine qui, bien souvent, se limite à l’intérêt personnel. J’y ai aussi
vu une personnification de la scénographie, tant les chaises semblaient
avoir une importance très marquée. Et pourtant, ces objets mettaient
presque mal à l’aise à cause de leur sobriété et leur obscurité. Les
objets que Marie Vialle sort des caisses à la fin de la pièce donnent un
sentiment à la fois de nostalgie et de réconfort, tant ils semblaient
personnels.
Au-delà les comédiens et la mise en scène, Mary Stuart
est une très belle œuvre. Je la perçois comme une ouverture à l’égalité
des sexes (grâce à la mise en scène et le parti-pris), mais aussi au
sens de l’humanité et à l’égalité des classes (Davison, parmi les «
puissants » est condamné par son statut). Ce sont des problèmes encore
actuels –d’où des costumes assez modernes, peut-être, mais si tel est le
cas, y a-t-il une idée particulière derrière cela, en habillant les «
Anglais » de manière récente, et le « Français » en un homme du XVIIIème
siècle, créant ainsi un anachronisme ?
Schiller a écrit une pièce
qui pose des problèmes sociaux, et Stuart Seide a su l’enrichir par sa
mise en scène, avec l’aide de Philippe Marioge et de ces dix comédiens.




Critique réalisée par Lys le 17 février 2011





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MessageSujet: Re: Mary Stuart   Mary Stuart I_icon_minitimeMar 24 Avr - 15:11

Bravo!!! J'ai regardé la vidéo et je me suis dit que j'aurais bien aimé le revoir cette année, avec tout le chemin que j'ai fait j'aurais sûrement plus apprécié...
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MessageSujet: Re: Mary Stuart   Mary Stuart I_icon_minitimeMer 25 Avr - 9:43

Tu dis ca parce que l´annee derniere tu avais aime mais tu pourrais adorer maintenant ou parce que l´annee derniere, tu avais apprecie sans plus?
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MessageSujet: Re: Mary Stuart   Mary Stuart I_icon_minitimeMer 25 Avr - 10:05

Je dis ça parce que je me rends compte qu'il y a beaucoup de choses que j'ai pas comprises donc pas appréciées comme la voix d’Élisabeth...
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MessageSujet: Re: Mary Stuart   Mary Stuart I_icon_minitimeMer 25 Avr - 10:21

Tu n´as pas aimée la voix d´Elisabeth (Cécile Garcia Fogel)? Moi, j´ai bien aimé. En fait, je pense que si tu n´as pas aimé sa voix, ce n´est pas a cause de l´incomprehension, mais plutot par rapport a ton avis personnel quant a l´interpretation de l´oeuvre fait par S.Seide, ou quelque chose comme ca. Peut-etre avais-tu imaginée Eisabeth autrement?
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MessageSujet: Re: Mary Stuart   Mary Stuart I_icon_minitimeMer 25 Avr - 14:58

Non non, je me fichais pas mal de savoir quelle voix avait Élisabeth, et je trouvais même que la voix grave lui allait bien. C'est plutôt que je ne comprenais pas pourquoi Seide avait pris le parti de lui faire hacher les phrases, comme dans un dernier souffle ou je ne sais quoi... e ne trouvais pas l'intérêt. Et en regardant la vidéo je n'ai pas plus compris mais je me suis dit que si je revoyais la pièce cela m'aiderait.
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MessageSujet: Re: Mary Stuart   Mary Stuart I_icon_minitimeVen 4 Mai - 9:16

Ah oui, les fameux partis pris... Pas toujours evident de comprendre pourquoi... Mais apres tout, c´est pour ca qu´on est en theatre! Wink
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MessageSujet: Re: Mary Stuart   Mary Stuart I_icon_minitime

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