Lys Fondatrice
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| Sujet: La minute du poete... Mar 24 Avr - 13:13 | |
| Les cinq poemes que je vous propose ci-dessous ont été écrit pour des cours de francais sur les figures de style, ce qui leur donne ce caractere un peu restreint ou forcé dans le style de l´écriture. Tous sauf le premier poeme que j´ai du écrire juste comme ca, sur le coup de l´imagination. Ce premier poeme se retrouve d´ailleurs dans le dernier (celui que j´aime le moins) dans un grand moment de faiblesse et d´empressement. Texte 1 - Spoiler:
Dans un désir charnel De toute son âme elle s’élança vers le ciel. Elle s’empara pour un espoir en putréfaction D’un cœur pur d’illusions. D’un pétale pourpre séchée Elle effaça ses larmes de vanité. Seule dans des ondes abyssales Où des murmures de cabale Prétendent une décadence spirituelle Troublée pas l’astre de chandelles Vénus, de beauté indigne, A l’élégance sournoise du cygne, Succombe aux malheurs d’autrui : « Le bonheur m’ennui ! » Resplendie, Ô Vénus, de tes émeraudes sordides ! Lys, 2009
Texte 2 - Spoiler:
Dans un vol, elle pénétra sur la scène. Sa robe blanche se confondait avec sa peau de satin, et laissait paraître toute la grâce de sa féminité, telle une statue de l’antiquité. Et elle se tenait, là, au centre des planches, droite et fière, dans toute la magnificence d’une reine. Un éclat céleste inonda la scène. La beauté de cette sculpture animée n’en était que plu ravivée. Ses cheveux défaits dansaient dans une cadence régulière, et flottaient sur d’ardentes vagues dans un ciel embrasé, comme un ouragan sur le tumulte des eux. Ses gestes, par la chaleur de sa chair, s’enivraient, et son corps s’exaltait, créant ainsi un aura divin autour de cette Cléopâtre. Elle, cette âme inaccessible, virevoltait ça et là, déployant ses immenses ailes, à la manière d’un aigle survolant les vastes contrées de son royaume. Ce n’était plus une jeune fille, c’était l’Immortalité. Ce n’était plus la scène qu’elle foulait, mais une montagne submergée par des eaux abyssales. Ce n’était plus une danse, mais une naissance : c’était un cadeau du Ciel.
Lys, 2010
Texte 3 - Spoiler:
C’était durant l’une de ces tornades paisibles Sur une plage illuminée par les abysses de Vénus Où, entre quelques bourrasques l’enfant fut visible. Il contemplait la mer comme Romulus Qui, des siècles auparavant, trouvait sa vanité Dans quelques soldats vaillants. Mais l’enfant savait que sa fierté Ne succomberait pas au temps, Cette mer maternelle dévastatrice S’élevait comme une Cléopâtre bienveillante, Son chant surpassait celui d’une cantatrice. Et cette enfant, face aux vagues déferlantes Face à cette déesse douce et ténébreuse, Sentit la chaleur du Roi Soleil en son sein, Et se jeta dans les bras de cette danseuse Qui l’emporta dans ses remous divins. Lys 2011
Texte 4 - Spoiler:
Si j’avais l’Art dans mes yeux, De mes yeux je te ferais pleurer. Si j’avais l’Art dans mes yeux, De mes yeux je te ferais sourire, sourire, sourire.
Je te peindrais le plus beau des chef-d’œuvre Qui éblouirait de mille couleurs, Je te peindrais une vie, un être, un visage, une déesse.
Si j’avais l’Art dans mon cœur, De mon cœur je te ferais chavirer. Si j’avais l’Art dans mon cœur, De mon cœur je te ferais vivre, vivre, vivre.
Je te peindrais le plus beau des tableaux Un bijou fabuleux de mille feux, Je te peindrais un cours d’eau, un fleuve, un ravin, un océan.
Et si ma création est digne d’être la première merveille du monde, C’est parce qu’on y contemple ta chevelure, ton cou et tes mains Tes yeux om brillent des étoiles sans nombre, Tes lèvres rouges et le cœur que tu portes en ton sein. Lys, 2011
Texte 5 - Spoiler:
Vaste manoir désenchanté Aux astres désillusionnés De mon passé il a usé ma vie. Dans le Soleil de la Nuit, Ses cheveux d’or des champs du bonheur Laissaient s’envoler mille et une fleurs. C’est le jour qu’il me tourmentait, Lui nui qu’il me faisait valser Effaçant toute macabre illusion. C’est au dernier bracelet de perle Qu’au doux chant des merles, Les crinières s’envolèrent au vent Vers l’infidèle amant.
Alors, dans un désir charnel, De toute mon âme je m’élançai vers le Ciel. Je m’emparai, pour un espoir en putréfaction, D’un cœur pur d’illusion. D’un pétale pourpre séché, J’effaçais mes larmes de vanité. Je m’enferme seule dans des ondes abyssales, Où des murmures de cabales Prétendent une décadence spirituelle. Troublée par l’astre de ma chandelle, Vénus, de beauté indigne A l’élégance sournoise du cygne Succombe aux malheurs d’autrui. C’est ma répugnance qu’elle envie. Mais que m’importe l’aide des dieux, Lorsque l’âme que je veux M’a volée prairies et forêts Avant de rejoindre des astres désillusionnés. Lys, 2011
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Maño Extraterrestre flambée
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Oncle Sam Politicien verbeux
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| Sujet: abà li Mar 24 Avr - 16:43 | |
| J'aime beaucoup ce que tu as fait, notamment le quatrième poème, ils ont tous une métrique très agréable à lire et prononcer, continue, écris en autant que tu peux !! | |
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Lys Fondatrice
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| Sujet: Re: La minute du poete... Mer 25 Avr - 9:46 | |
| Le poeme 4? C´est bizarre, perso je ne l´aime pas tant que ca. Je l´avais fait l´annee derniere pour le cours de francais. Mais c´est pas vraiment un poeme qui me tient a coeur. Je prefere le texte 2 et le 1ere poeme. | |
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| Sujet: Re: La minute du poete... | |
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