Baudelaire ou un univers poétique exceptionnel

Est-ce que certains ont étudié Baudelaire ? J'aimerais savoir car j'ai droit cette année au prof de lettres le plus formidable et j'aimerais vous montrer comment et pourquoi ce poète très représenté mais grossièrement interprété est un génie !

Je suis en train d'étudier Baudelaire. Mais je pense que je le préférait avant, même si j'ai appris beaucoup de choses sur lui et remarqué (grâce à de meeeeeeeerveilleeeuuuses analyses de texte) qu'il met beaucoup de son génie dans les poèmes. Je m'explique: je trouve ça très intéressant de l'étudier, mais ma prof va vraiment trop loin, ça ne sert à rien il me semble, dans la poésie, d'essayer de tout décortiquer absolument, il faut laisser sa part à la beauté, à l'imagination, aux émotions... Néanmoins, Baudelaire est (et reste) un poète que j'admire.

Je crois justement qu'il faut le décortiquer à fond car là on trouve toute la Beauté, comme il écrit souvent cette dernière.
Je te montrerai un schéma de stylistique de F. Guiraud qui récaptiule l'univers de Baudelaire sur un axe. Ca parait très carré mais au contraire, cette notion de verticalité (qui va du gouffre à l'Azur par l'euphorie ou l'angoisse) et l'horizontalité (de la mer/là bas jusqu'aux plaisirs artificiels) est très présente dans l'oeuvre de Baudelaire qui est extrêmement portée sur la stylistique. Il faut vraiment le décortiquer car chaque mot, chaque expression est porteuse de sens et malgré sa grande liberté, ce poète a toujours été extrêmement strict avec le sens, rien n'est laissé au hasard car il veut traduire parfaitement la condition du poète dans la société principalement mais sa recherche de l'Azur par tous les moyens que ce soit l'exotisme, la mer ou les plaisirs artificiels. Il faut connaitre toute sa vie, décortiquer chaque mot pour accéder à cette Beauté. J'ai beaucoup de feuilles là dessus que je t'enverrai par courrier si tu veux, d'extraits de ses journaux qui prouvent justement cette recherche continue et ce qu'a fait mon prof est un dossier très long mais génial qui montre que Baudelaire ne fait pas que se lire, et que chaque vers est porteur de sens.

Les plus essentiels pour bien comprendre Baudelaire sont essentiellement dans le Spleen et l'Idéal : Correspondances, l'invitation au voyage et l'albatros bien que tous soient importants et je répète rien n'est laissé au hasard car l'ordre même des poèmes est voulu, ils fonctionnent quasiment tout le temps par couple et justement, quand on lit Baudelaire, ce n'est pas à la volée et à la liberté de la poésie mais toute sa profondeur. Il faut l'analyser à fond pour comprendre ce qu'il a voulu dire et c'est PASSIONNANT !!

Je crois justement qu'il faut le décortiquer à fond car là on trouve toute la Beauté, comme il écrit souvent cette dernière.
Je te montrerai un schéma de stylistique de F. Guiraud qui récaptiule l'univers de Baudelaire sur un axe. Ca parait très carré mais au contraire, cette notion de verticalité (qui va du gouffre à l'Azur par l'euphorie ou l'angoisse) et l'horizontalité (de la mer/là bas jusqu'aux plaisirs artificiels) est très présente dans l'oeuvre de Baudelaire qui est extrêmement portée sur la stylistique. Il faut vraiment le décortiquer car chaque mot, chaque expression est porteuse de sens et malgré sa grande liberté, ce poète a toujours été extrêmement strict avec le sens, rien n'est laissé au hasard car il veut traduire parfaitement la condition du poète dans la société principalement mais sa recherche de l'Azur par tous les moyens que ce soit l'exotisme, la mer ou les plaisirs artificiels. Il faut connaitre toute sa vie, décortiquer chaque mot pour accéder à cette Beauté. J'ai beaucoup de feuilles là dessus que je t'enverrai par courrier si tu veux, d'extraits de ses journaux qui prouvent justement cette recherche continue et ce qu'a fait mon prof est un dossier très long mais génial qui montre que Baudelaire ne fait pas que se lire, et que chaque vers est porteur de sens.

Les plus essentiels pour bien comprendre Baudelaire sont essentiellement dans le Spleen et l'Idéal : Correspondances, l'invitation au voyage et l'albatros bien que tous soient importants et je répète rien n'est laissé au hasard car l'ordre même des poèmes est voulu, ils fonctionnent quasiment tout le temps par couple et justement, quand on lit Baudelaire, ce n'est pas à la volée et à la liberté de la poésie mais toute sa profondeur. Il faut l'analyser à fond pour comprendre ce qu'il a voulu dire et c'est PASSIONNANT !!

Peut-être... C'est vrai qu'il attachait énormément d'importance à son style et écrivait minutieusement ses poèmes, mais le but du poème est aussi que le lecteur soit porté, soit emmené, comme dans Invitation au voyage ou La Chevelure, un de mes préférés... Du coup tu peux l'apprécier dans les deux cas: si tu l'analyses ou si tu te laisses juste porter. Par contre, c'est vrai que si tu as des documents sur lui, je veux bien!

Oui c'est vrai qu'on peut faire une double-lecture

Envoie moi ton adresse par message et je t'envoie tout ça !

Baudelaire, c'est sooo émo. Y a que Femmes damnées qui vaille la peine.

Bon. Je connais a priori mois bien Baudelaire que vous. Mais en vous lisant, je retrouve de maniere recurante le mot "beauté". Non, pardon: "Beauté". Mais qu´est-ce que c´est la Beauté, pour vous? Baudelaire ecrivait-il donc pour la Beauté? Si c´est le cas, Baudelaire descend dans mon estime. La Beauté, toute seule et selon moi ne vaut rien. Il faut quelque chose avec.

Quant a la question faut-il "decortiquer" Baudelaire, je dirais oui, comme pour tout autre poete. Lire un poeme pour lire, c´est comme lire la notice de votre lave-vaisselle en Slovaque. Il faut lire pour comprendre. Pour ceux qui parle de "enlever la beauté si on decortique", je repondrais que, votre soit disante Beauté n´est que superficielle et inanimée lorsqu´elle n´est que lu pour la lecture...

Enfin, Baudelaire, so emo? Je ne suis pas d´accord. Macabre peut-etre, mais il y a du sens, de la reflexion melée a l´impression. C´est tres reflechi, et je n´y vois pas de desir de mort, de suicide, etc. Et puis, appliquer le mot Emo a Baudelaire...

PS: Pour les textes que tu as, Samy, et pour le livre aussi qui edite les critiques des ecrivains, on peut faire un truc genre: tu les envois a Mona, Mona les lit, elle me les prete, je les lis, et je te renvois tout? Mona et moi sommes dans le meme lycée, donc ca pourrait le faire.

Malgré la section "la mort", on ne tombe jamais dedans et "macabre" n'"est pas le mot que j'utiliserai.

(Lys : ok pour les textes, de plus, dedans, il y a des extraits où Baudelaire explique sa conception de la Beauté)

Et Baudelaire était en quête de bien autre chose, dont l'Azur et le terrible secret qu'est La Vie Antérieure (éponyme du poème) mais qu'il n attendrai jamais, il est dans la quête du sens et du rôle du poète dans la société, vu comme un parasite (Bénédiction)

Peut-etre que macabre n´est pas le mot, je te l´accord, mais c´est quand une atmosphere noire. Enfin, il est pas question de petits lapins roses qui danse le youpalapala...

C'est vrai pour le spleen, mais c'est la chute, l'angoisse pas le macabre, c'est le malaise, la confusion, en opposition à l'Idéal qui est vraiment mythique, magnifique, plein de synesthésie, idéal quoi !

...ou alors j´ai une definition plus large que toi pour le mot "macabre".

C'est possible Mais j'ai bien évidemment vérifié sur le Littré et macabre vient purement de la Mort d'où le mot "macchabée" dont ils partagent la même étymologie, cela s'est ensuite dispersé dans les Arts notamment la peinture et la danse (Littré est vraiment génial).

Ah, parce que Baudelaire ne parle pas de mort?

Là est la subtilité ! C'est que malgré le Spleen, le gouffre, l'angoisse et même la section des Fleurs du Mal "La Mort", il reste à cette limite, la mort est complètement hors de la pensée de Baudelaire, ce qui compte, c'est jusqu'à la limite de la Mort car après pour lui, il n'y a aucun intérêt

Nan, d´accord, mais qu´on soit a la limite de la mort ou non, la Mort est la, elle est presente. Enfin, personnellement, quand je lis Baudelaire, je ne me sens pas immortelle, loin de la!

Oui mais comment dire, il ne veut pas l'aborder, il veut qu'elle soit complètement hors de son univers car c'est vraiment la descente qui l'intéresse, pas la mort car après la mort, rien ne peut plus se passer alors qu'après le spleen, l'Azur revient