Le voici, le voilà...

Tout est dans le sujet. L'homme ? Egoisme ? Bénédiction ? A vous de le dire...

Rien que de dire "l'Homme" est, comme tu le dis, déjà un sujet car pourquoi "l'Homme" et pas "les humains"? C'est le premier terme qui nous vient à l'esprit pour nous caractériser nous-mêmes, alors que la femme fait partie intégrante de la société actuellement , même si il existe encore certaines discriminations. On sait que l'homme eut longtemps une supériorité sur la femme, supériorité encore présente, par sa force. Pourquoi en est-il toujours de même alors que la société a évolué, que la vraie force est aujourd'hui dans l'intelligence? Parce que cette supériorité a été longtemps présente, et bien que le gouvernement dise que les femmes et les hommes sont d'égal à égal, cela n'est pas vrai. J'ai un peu dévié le sujet, mais il me semblait important de faire remarquer ceci. (J'ai des tendances un peu féministes, mais c'est pas du tout contre toi!)

Je comprends bien, je veux dire l'Homme en disant l'humanité et pas l'homme avec un petit h. Personnellement, je suis pas du tout partisan du féminisme car je constate que les grandes femmes n'ont pas été toutes féministes, loin de là : Colette qui disait "Une femme qui se croit intelligente veut être l'égale de l'homme mais une femme intelligente y renonce" bien que je sois plus de côté de Simone Veil qui dit : "On ne naît pas femme on le devient". Le féminisme n'est pas pour moi la solution, du moins je le pense. De façon législative la femme est l'égale de l'homme et on ne peut reprocher à aucun gouvernement de n'avoir pas fait de progrès. Aujourd'hui ce n'est plus de leur ressort car c'est un problème d'application des lois. Mais le problème est que l'image de la femme est discréditée par des femmes, pas toutes évidemment. Par exemple, je prends un exemple choc mais les actrices pornographiques se foutent royalement du féminisme. Donc, je m'appuie sur les essais de Simone Veil au niveau du féminisme, pas ceux d'Elizabeth Badinter évidemment... Après, il faut noter que les "premières femmes de" en politique (Veil, Mam, Cresson) ou dans la littérature ne sont pas des féministes car elles ont poussé leur réflexion plus loin que "on veut être les égales des hommes". Je ne suis pas anti féminisme car je ne suis anti rien, je suis un des rares à penser et chaque jour je le constate que les antis sont parfois pire que les gens qui partagent un principe, une thèse. Conclusion je pense que je devrais revenir au débat qui est l'Humanité ou l'Homme qui revient au même car écrit comme ceci, pour moi c'est la même chose. Je n'ai pas écrit les êtres humains pour le côté trop biologique de la chose. Et comme disait Desproges : Rayez les mentions inutiles, je pense qu'elles le sont toutes. Ou pour conclure cette parenthèse je dirais comme le disait notre frais regretté Maître Cappello, représentant de la langue française : De bon aloi !

Je n'ai pas envie (et pas le temps) d'écrire beaucoup mais je tenais juste à préciser que je suis d'accord avec toi.

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, Oncle Sam, du moins, je le crois pour l'instant, car peut-être que tout est dans le sens des mots...
Cela dit, un débat sur le "féminisme" serait très intéressant!

Pour revenir à l'Humain, je ne vais pas me lancer tout de suite dans une dissertation. Mais je noterais que ce sujet est très vaste. On doit forcément se concentrer sur un point en particulier, sinon, on se perdra dans les contre-sens (croyez-moi, je sais de quoi je parle). As-tu une idée particulière, Oncle Sam, lorsque tu pares de l'Humain?

Je vous propose les sujets sur ce long débat :
- Son évolution (en bien/mal)
- Sa vision du monde actuelle
- Ses principes
- Son comportement.

Ce n'est peut-être pas très explicite mais cela devrait se clarifier au fil de la conversation.

- Son évolution (en bien/mal)

C'est l'humain qui définit le bien et le mal: il est maitre de sa propre volonté des choses. Mais il use de manière trop personnel sa capacité à évoluer. (par "personnel", on peut entendre nation, mais pas chaque individus en tout cas)

- Sa vision du monde actuelle

Il est difficile de généraliser. Il y a les optimistes et les pessimistes. Ceux qui ont tout sont malheureux, et sont qui n'ont rien ne peuvent que penser à un avenir meilleur.

- Ses principes

"Moi, moi, et... moi, pour changer"

- Son comportement.

Il peut être généreux et égoïste. Tout dépend de sa personnalité! Disons que, je pense que l'humain n'est, au fond, qu'un animal qui aime le pouvoir et l'argent même s'il ne le dit pas (pas tout le monde, hein! J'ai juste quelques figures en tête).
Lorsqu'il est dans la misère, il se plaint et critique les riches, quand il est riche, il ne pense qu'à sa Rolex.


Bon, mon tableau n'est pas forcément joyeux, mais c'est difficile de répondre à de tels questions. L'être humain est un sujet bien trop vaste: chacun est différent. On est obligé de prendre la conclusion à une certaine échelle, et on met des gens dans le mauvais sac.
Mais, quoique je puisse dire de l'être humain (oui, je sais, j'ai une vision assez pessimiste de l'humain), je l'aime autant que je le hais: observer et aider et un but que je me fixe à travers l'Art. Voilà. Donc je ne pourrais peut-être pas être très subjective dans ce sujet.