Réforme dans l'éducation nationale... Les sections Littéraires

Bon alors déjà, j'ai voté un truc, mais.. Je pensais pas ce que j'ai voté ^^'

Je suis contre. Je suis pour une diminution de ces matières, car sinon, ça ne servirait à rien de choisir une filière, mais tout de même supprimer les maths...

Voulant passer en ES, j'ai appris qu'il fallait être bon partout mais que ce n'est pas parce qu'une matière penchait que c'était fichu (dans mon cas les maths). Je suis partagé car je pense qu'il faut une base un tronc général mais alors seulement en première car il faut un moment une spécialisation marquée. Les L ayant de la littérature, les ES, de l'économie et les S des sciences appliquées. Je pense qu'on passe d'un extrême à l'autre. Etant plutot mauvais en maths, je dis qu'il faut les maintenir car ce qui se passe en seconde quand on sait que l'on va passer en L, on ne fout plus rien en maths et rien que dans ma classe j'ai des exemples. Il faut laisser les maths en première L. Pas en terminale, après tout les S ont pas de littérature. Et aussi que l'on remette l'Histoire en S.

Bah en fait, je trouverai ça plus logique de mettre en option les matières qui ne concernent pas notre filière à partir de la terminale, comme l'histoire en S. Cependant, on serait obligés d'en choisir une. Comme il y a le bac, en plus, ça contenterait tout le monde.
Mais tout supprimer comme ça, dès qu'on a notre filière... Ca ferme vraiment des portes !

Moi par exemple, je dois faire L pour ce que je veux faire, c'est plus conseillé, mais je dois quand même avoir pas mal de trucs en Mathématiques, voire en physique. Bon, j'avoue que mon choix de métier n'est pas des plus courants, mais voilà..

Justement, je veux pointer deux choses :
- des options communes : pourquoi les S et ES aurait-ils pas le droit d'étudier l'audiovisuel et le cinéma ? Et les L les sciences sociales et politiques ?
- L'Histoire doit être présent jusqu'à la fin car c'est une matière à part, c'est quand même notre histoire, qui traite en terminale plus de l'actualité que des mérovingiens. Question de souvenir et aussi de dire que les S ne sont pas que des matheux incultes.

En effet, dans n'importe quel concours, ou presque, on peut se retrouver face à des mathématiques. Alors, certes, pas partout. Cependant, les mathématiques, quoi que l'on dise, sont utiles, ne serait-ce que dans la vie courante (même si on ne s'en rend pas compte).
Personnellement, j'ai de grandes difficultés dans les matières scientifiques, et c'est un poids pour moi. A un tel point que je ne compte pas prendre option maths dans une section L. Mais je n'en suis pas particulièrement fière, je l'avoue, et je crois que je fais preuve de lâcheté, car je ne résous pas mes difficultés: je les évite. J'ai le recul nécessaire pour le dire, et je n'ai pas honte de ce que je dis. Mais je crois que, au niveau de cette lâcheté, je ne suis pas un exemple!

Après, on peut se dire que c'est aux jeunes de se prendre en mains, et de prendre l'option science. Le problème, c'est qu'entre 15 et 18ans, on ne voit pas forcement claire autour de nous, et encore moins devant nous...

non, Samy, l'histoire est optionnelle seulement en terminale S, alors il s'agit d'un choix personnel. Les S ne seront pas des matheux incultes car certains d'entre eux n'ont pas eu histoire durant l'année du bac...
Par ailleurs, je suis d'accord sur les options, je pense que ce serait intelligent de faire ça. Cela dit, il me semble que pour la plus part des options (options rares, en tout cas), tu peux les prendre quelque soit ta filière, mais elles sont 'lourdes' ou 'légères' si elles correspondent ou non à ce que tu choisis.

Et Clara, je comprends tout à fait, moi c'est physique et SVT, pas maths, mais c'est sûr que si le choix se présente, j'abandonne tout de suite. Mais bon, c'est un choix qui s'offre à moi, je peux choisir d'avoir des lacunes mais d'être courageuse, ou je peux choisir la facilité, et abandonner ce qui me dérange si j'en ai la possibilité..

Je maintiens que l'Histoire doit être apprise jusqu'à la terminale par tout le monde, c'est une question de principe et de respect par rapport à ceux et à ce qu'on étudie.

Niveau options, la réforme telle qu'elle est présentée, ne permet pas d'interchanger les options. C'est à dire que les ES ont le choix entre des maths appliqués, de l'économie approfondie et des sciences sociales et politiques, les L, de l'art etc... Un S actuellement et jusqu'en 2013 au moins ne pourra pas faire audiovisuel car cela ne correspond pas à sa section, c'est ça que je trouve dommage.

Oncle Sam a écrit:

Pourquoi les L aurait-ils pas le droit d'étudier les sciences sociales et politiques ?

Si, justement, c'est possible. C'est une nouveauté de la réforme, les L pourront avoir un avant goût du droit.

Lys a écrit:

Le problème, c'est qu'entre 15 et 18ans, on ne voit pas forcement claire autour de nous, et encore moins devant nous...

Et...

Lounintended a écrit:

Tout supprimer comme ça, dès qu'on a notre filière... Ça ferme vraiment des portes !

Je suis tout à fait d'accord. Arrêter les maths en première, c'est une erreur !
Déjà parce que la plupart ne savent pas ce qu'ils veulent faire plus tard, et qu'en plus ils risquent de changer d'avis en cours de route.
Malheureusement, les maths, même en remettant en cause leur utilité en règle générale, sont importantes. Et cela, rien que pour passer un concours.
Après, que ce soit les maths ou autres choses... L'histoire aussi est important en tant que culture générale... utile pour un entretien afin d'entrer dans une école !

Sauf que maintenant, le but n'est plus simplement d'avoir son bac dans la section qui convient le plus pour l'avenir, mais d'obtenir la meilleur note au bac peut importe la section.
Donc, imaginons un futur L, ayant malheureusement la hantise des maths, souhaitant sans aucune hésitation devenir journaliste ou écrivain... Mieux vaudrait qu'il oublie les maths, et qu'il obtienne les meilleurs notes possibles dans les matières littéraires.

Citation :

Sauf que maintenant, le but n'est plus simplement d'avoir son bac dans la section qui convient le plus pour l'avenir, mais d'obtenir la meilleur note au bac peut importe la section.
Donc, imaginons un futur L, ayant malheureusement la hantise des maths, souhaitant sans aucune hésitation devenir journaliste ou écrivain... Mieux vaudrait qu'il oublie les maths, et qu'il obtienne les meilleurs notes possibles dans les matières littéraires.

Oui, mais cela implique que l'élève a déjà bien envisagé son futur. Par exemple, je sais que je pourrais me passer de mathématiques...

Biensûr, c'est pour ça que j'ai précisé sans aucune hésitation.
Quand M.A.D. (motivation ambition détermination) est là, mieux vaut serrer les dents et foncer là où on réussira, au détriment des maths (par exemple).
Mais dans le cas où c'est flou, je conseillerais de laisser un maximum de portes ouvertes.

Bella a écrit:

Sauf que maintenant, le but n'est plus simplement d'avoir son bac dans la section qui convient le plus pour l'avenir, mais d'obtenir la meilleur note au bac peut importe la section.
Donc, imaginons un futur L, ayant malheureusement la hantise des maths, souhaitant sans aucune hésitation devenir journaliste ou écrivain... Mieux vaudrait qu'il oublie les maths, et qu'il obtienne les meilleurs notes possibles dans les matières littéraires.

Citation :

Biensûr, c'est pour ça que j'ai précisé sans aucune hésitation.

Oui, j'avais bien compris! C'était pour bien préciser.

Concernant le Bac Littéraire, il est aucunement question pour quiconque de le supprimer. C'est normal qu'on le réforme car cela fait 200 ans qu'il existe soit un siècle de plus que le bac scientifique. Personne ne pourra le supprimer, il faut surtout le réformer.

C'est peut-être vrai, mais nous savons tous que les effecifs en classe littéraires sont déjà moindre. Si, de plus, les sections artistiques et les sections de langues vivantes rares (chinois ou russe LV3) sont supprimées, le bac littéraire va en prendre un grand coup. Dans notre lycée, les élèves des sections artistiques forment 64% des futurs bacheliers de L, si on supprime ces sections...

Alors:

1. Il n'est pas question de suppression du Bac L, il y aura toujours ceux qui le font "par défaut" (aucun commentaire...), ou encore les quelques uns qui veulent vraiment le faire. Mais, c'est certain que, comme l'a dit Moña, la section L perdra ses meilleurs partis.

2. La dérogation est devenu quelque chose de très, très difficile. Le vrais problème est: pensez-vous qu'un élève ira faire sa 2nd dans un lycée, puis sa 1ère dans un autre, qu'il sera prêt à courir à droite et à gauche pour une section qu'il ne connait pas assez pour savoir si c'est vraiment cela qu'il recherche?

3. Il est aussi question de déménager la section théâtre dans un autre lycée, dont je ne citerai pas le nom, qui est un des plus mauvais de l'académie. Pourquoi? Parce que ce lycée en question manque d'élèves, et donc il va les chercher autre part. Alors, certes, le lycée en question est victime d'injustice. Et je peux vous dire que si vous voulez faire une prépa, vous risquez d'être pénalisez pour la suite. Je trouve cela honteux, mais c'est ainsi. Comme quoi, les injustices et les inégalités sont partout.

4. En faisant démarrer les sections artistiques en 1ère, on pénalise plus que tous les élèves qui ont vraiment trouvé leur voix là-dedans. En effet, la première année, celle de 2nd, est finalement une sorte de pré-préparation. On constate que des élèves de 2nd en section lourde, remarquent que, finalement, cela ne leur plait pas tant que cela, et qu'il préfère faire un bac S ou ES (ce qu'ils ne peuvent pas faire en étant dans une section artistique). Vous rendez-vous comptes que cela est pénalisant? Car, au final, il ne resterait plus qu'une seule vraie année! Lamentable! Trois ans, c'est déjà court, mais deux ans seulement...!

5. La section L est réputée pour la section de "ceux qui ne travaille jamais" et de ceux qui "sont nul en science". En conclusion avec les quatre points précédents, on peut être sûr et certain qu'on se dirige vers des sections L de plus en plus pénalisante pour ceux qui font L parce qu'ils le veulent vraiment.

Bref, c'est une honte!

Voilà, c'était la petite parenthèse de Moña que je me suis permise de compléter...