Pauvre Oncle Sam! Personne ne t'a répondu! Bon, je veux bien essayer de répondre, mais c'est un sujet très vaste. On empreinte tous des idées de pleins de personnes, mais quand il s'agit de les retrouver...
Je ne vais pas prendre un exemple hors du commun, mais j'ai tout de même envie d'en parler. Je vais parler de Gisèle Halimi, une avocate, militante féministe et politique. Elle est notament écrivain. Jusqu'à ce jour, je n'ai lu que Ne vous résignez jamais. Cette femme a, depuis son enfance, lutté pour sa liberté en tant que femme. Par la suite, elle défendit de nombreuses thèses. Ainsi, au célèbre procès de Bobigny, en 1972, elle défend une mineur victime de viol. Banal? Non, à cette époque, on aurait pu croire à un évènement. Son combat mena peu à peu à la loi Veil: l'IVG (1975). Pour en venir à ce que je défend: une lutte des femmes pour obtenir la contraception. Je ne citerai qu'un seul argument de G. Halimi :" La contraception, pour que la femme cesse de n'être qu'une machine". Une machine de reproduction, avant tout. Mais tout est lié: on peut y voir une lutte contre la "femme-sexuel", la "femme-outil". Dans son livre Ne vous résignez jamais où G. Halimi raconte son parcours, il y a un passage très touchant: elle raconte qu'un homme refuse que sa femme use de la contraception. Conclusion, dix enfants sur les bras. Mais comme un mal n'arrive jamais sans un autre, ell tombe enceinte d'un onzième enfant. La pauvre femme ne peut plus le supporter. Désepérée, cette femme accouche seule...et tue son onzième enfant. C'est une histoire certes horrible, mais qu'est-ce qu'il y a de plus horrible? Tuer son enfant ou devenir un être de production? Rien que cela peut nous montrer que la contraception et l'avortement évitent à une femme de devenir "déshumanisée", en quelque sorte. Je n'aurais rien à rajouter. C'est une sorte de thèse que je défends.